Quand le consommACTEUR va trop loin #2: Instagram et social network la suite

Dans mon article précédent j’abordais déjà les dérives du consommacteur au travers d’un exemple pris sur Facebook, ce réseau social qui pour les entreprises, abstraction faite d’être chronophage (et de surcroît bâti sur une pure duperie de Mr Zuckerberg, car il aura tout de même fait cavalier seul pour monter Facebook en 2004 alors qu’à la base ce projet était le projet commun à deux amis. Mais le pauvre ami en question s’est lâchement et perfidement fait berner et La Silicon Valley est devenue pour lui une simple vallée en silicone pour Playmobil), peut être source de bien des ennuis et de litiges.

Je me suis arrêtée à l’analyse de Facebook et donc du comportement des concommacteurs sur ce réseau social, je reprends aujourd’hui avec les 2 précédemment énoncés soit INSTAGRAM et PINTEREST, enfin, le tout me mènera à ma vision/conclusion bien précise de ce qui aura amené le consommateur à se transformer ainsi en consommacteur ultra exigeant et parfois ultra agressif (Zalando, Sarenza, Carrefour, Leclerc, Auchan, et autres GMS et gros pontes du web, vous en êtes la cause, au même titre que les réseaux sociaux et que les décisions gouvernementales pour la protection du consommateur, décisions toujours plus contraignantes pour le vendeur, mais ça, l’Etat s’en fiche comme de l’an 40).

CONSOMMACTEUR

 

2/ INSTAGRAM: Si l’on reprend ma cartographie précédente, que je vous remets à nouveau au cas où, voici donc d’après les spécialistes, ce qu’une société peut attendre d’Instragram (qui appartient à Facebook cela dit en passant).

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Concernant le SEO, Instagram obtient donc un ROUGE, soit n’est d’aucune utilité pour le référencement de votre site. Concernant la e-réputation, il obtient un point VERT, donc peut s’avérer utile pour celui-ci. Concernant la relation avec le consommacteur, il obtient un point ROUGE: « PAF DANS TA FACE DE POULPE POUR UNE FOIS LE CONSOMMATEUR, INSTAGRAM ne te demande pas ton avis!«  => Pour être plus claire, Intagram n’est pas pertinent pour obtenir une relation proche avec ses prospects et clients donc inutile d’attendre d’Instagram quelconque visite de votre site web et encore moins un bon taux de conversion. Enfin, concernant la génération de trafic, avec ce dernier point ROUGE, nous revenons sur ce que je viens d’écrire: Instragram ne vous drainera pas de trafic sur votre site (mon Analytics* me l’a même confirmé! / *Analytics = outils pour avoir une visibilité sur les statistiques et performances d’un site web). ► Conclusion des performances d’Instagram: heu… comment vous le dire en restant polie…………. pour une société, INSTAGRAM est une GIGA DAUBE. Fuyez sauf si vous adorez perdre votre temps à prendre vos produits en les mettant en scène sur de jolies photos, et complètement à proscrire pour une société au régime BNC.

► ANECDOTE: Il y a quelques jours, voici ce qui m’a interpellée sur Instagram: une jeune fille âgée de 21 ans se faisait carrément insulter y compris avec des propos très très durs à encaisser. J’en déduis donc que tous les réseaux sociaux qui permettent l’échange soit les commentaires sont DANGEREUX car ils ouvrent une porte vers l’attaque, la méchanceté gratuite cachée derrière un écran, une porte vers le mal que l’on peut faire à autrui. Mais pourquoi m’étonnerais-je puisque Facebook et Instagram ont le même propriétaire!

pinterest

3/ PINTEREST: Toujours d’après cette même cartographie, concernant le SEO, Pinterest est en demi-teinte. Personnellement, je pense que vu que c’est l’un des réseaux sociaux les plus émergents actuellement et en forte progression, Pinterest n’est donc à ne pas négliger si vous exercez sur le web en e-commerce BIC car totalement inadapté pour les BNC. Concernant la e-réputation, il obtient un DOUBLE VERT, aussi, foncez si vous souhaitez construire ou renforcer votre e-réputation au travers d’un réseau social. Seul bémol, Pinterest demeure un réseau social encore trop peu utilisé par les français, aussi, il faut juste être patient, ils y arriveront tôt ou tard, en souhaitant d’ailleurs que le français délaisse FacePlouc pour Pinterest. Concernant la relation avec le consommacteur, FEU ROUGE, normal, Pinterest n’est pas fait pour que le lambda du coin vienne commenter vos Pins* (*images) et c’est TANT MIEUX! Au moins ça vous évite de lire des commentaires crétins, vides, ou au contraire « je sais tout, j’ai tout vu, j’ai tout fait », voir pire, comme je l’ai vécu des commentaires diffamatoires, acerbes, insultants, menaçants et j’en passe…. Enfin, concernant la génération de trafic, une fois encore DOUBLE VERT, donc soyez présents sur Pinterest car qui dit trafic, dit 2 choses: A/ Trafic qui peut être transformé donc CA, et B/ Trafic = Google se dit que si votre site/ e-commerce est visité, c’est qu’il doit être intéressant, donc il vient crawler* celui-ci (*parcourir, enfin les robots Google viennent le parcourir) et ceci est bénéfique pour votre SEO (référencement).

Moralité, entre Facebook, Instagram et Pinterest, d’un point de vue de chef d’entreprise exerçant sur le web, Pinterest me semble le réseau social qui vous sera le plus utile une fois que tout le monde, sauf les Facebookiens au QI d’un poulpe, aura compris qu’il faut fuir Facebook.

CONCLUSION: Pourquoi est-ce que je dis que le consommACTEUR va trop loin?

=> C’est parce qu’au travers des publicités télévisées des mastodontes comme Sarenza ou Zalando qui prônent l’envoi gratuit + le retour gratuit+ 100 jours pour réfléchir et renvoyer le produit pour se faire rembourser, entre les réseaux sociaux qui ouvrent la porte aux commentaires donc la porte à tout, dont la fameuse toute puissance du consommateur, qui en raison des sollicitations au travers de ces réseaux sociaux appelant aux commentaires, tout ceci combiné aura abouti au triste fait que le consommateur s’est transformé en ACTEUR réel et partie intégrante du système de consommation ainsi que du cycle de vie d’un produit/ d’une société/ d’une entreprise. Par ailleurs, les lois gouvernementales renforçant sans cesse la protection du consommateur ont provoqué un sentiment de toute puissance de celui-ci, n’hésitant donc plus une seconde au moindre « pépin », même si minime, à faire appel à ces organismes tels UFC, 60 Millions de Consommateurs, et notre fameuse DGCCRF! Donc non comptant d’être devenu ACTEUR du système de consommation et de votre propre société, le consommateur est également devenu PROCEDURIER (si vous avez manqué la procédure qu’une consommatrice de mon e-commerce a engagé à mon encontre au Tribunal de Proximité de son département, c’est par ici)

touche pas a mon pas de porte

► MORALITE: Qui se dévouera un jour pour botter les fesses de ces CONSOMMACTEURS qui pourrissent la vie des sociétés en usant et abusant de leur haut pouvoir de consommation tandis que, non-sens, la consommation est en berne.! Moi je veux bien recadrer tous ces fuyards du web qui se permettent de vous parasiter dans votre travail d’entrepreneur e-commerce, car dans un magasin physique, bien que cette tendance à vouloir user de son haut pouvoir s’y étende déjà, rares sont les clients/ consommacteurs qui oseraient dire en face ce qu’ils écrivent cachés derrière leur écran. Consommacteurs, ne l’oubliez pas, que vous soyez sur la toile ou en magasin, lorsque vous cliquez sur « entrer » sur nos sites e-commerce ou poussez la porte de notre boutique, vous êtes CHEZ NOUS et chez NOUS, ce n’est pas CHEZ VOUS!

Chefs d’entreprise: Erreurs à éviter, Conseils #1 mais possiblement un autre sujet…

La suite au prochain article.

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Social network: Facebook mais pas que – prémices du consommACteur qui va trop loin #1

Comme je suis une lève tôt, je surfe fréquemment sur de nouveaux réseaux sociaux que je ne connaissais pas, pour m’en faire une idée, les apprivoiser si j’arrive à décrocher un emploi dans le webmarketing 2.0, et estimer d’ailleurs leur intérêt d’un point de vue de chef (oui je sais ex-chef) d’entreprise.

Je vais plutôt vous parler des 3 que soit je connais fort bien, soit je découvre: Facebook, Instagram, et Pinterest car je ne me suis pas encore intéressée à Twitter ni à Youtube.

Il est d’abord intéressant de regarder cette cartographie média afin de connaître ce que les spécialistes en social network pensent de la pertinence de chaque réseau social, ensuite je vous donnerai mon opinion à ce sujet. (Je vous conseille d’enregistrer cette cartographie et de la zoomer à votre guise ensuite, car il est à constater qu’il faut de bonnes lunettes pour la lire tel quel)

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** Si l’on se réfère à cette cartographie, ainsi qu’à ses codes couleurs (en haut à gauche): ROUGE= MAUVAIS / ORANGE = OK et enfin VERT = BIEN **

► 1/ FACEBOOK ou plutôt d’après ce que vous avez pu lire ici ou ici ou même encore ici au travers de mon évocation des blogs parasites (article en 2 parties, ici il s’agit de la partie#1), je devrais plutôt dire FACEPLOUC:

Si l’on regarde cette cartographie, Facebook obtient une note générale très correcte: OK pour le SEO (référencement), BIEN pour que l’internaute soit au courant de la vie qui tourne autour de la marque/ société (e-réputation), BIEN pour la communication avec les consommateurs (et c’est là que le consommateur devient consommACteur tout en ne consommant pas: drôle n’est-ce pas!), et enfin BIEN pour la génération de trafic (pour une fois je suis d’accord mais il ne s’agit que de trafic non transformé donc qui ne génère pas de CA, les Facebookiens sont donc des curieux). On en déduit donc, d’après cette cartographie, que FACEBOOK EST LE KING DES SOCIAL MEDIAS. Humhum………… NOT REALLY* (*pas vraiment)

1/ Concernant le SEO: si votre page n’a pas suffisamment de « likers », elle sera référencée par Google certes, mais sans plus de portée utile pour votre ROI/ TPC/ taux de conversion.

2/ Concernant la e-réputation: Oui Facebook peut contribuer à la construire tout comme les Facebookiens peuvent largement contribuer à la détruire et pire encore, vous détruire avec! Avoir une présence d’entreprise sur Facebook revient à marcher seul sur des coquilles d’oeufs entouré(e) de loups sans cerveau prêts à mordre tout ce qui peut leur permettre de moins trouver le temps long (ok je me lâche et reformule la fin de ma phrase: de quoi trouver comment moins se faire chier dans la vie, surtout les blogueuses sur Facebook).

3/ La notion de consommACTEUR: celui que l’on consulte pour, demande avis pour et surtout celui qui du fait qu’on le consulte pour et demande avis pour, se transforme en un consommateur dictatorial impoli, aigri, hargneux, à qui tout lui est dû puisque l’adage dit « Le client est roi »! Je n’adhère pas du tout à cet adage. Si le service, la prestation sont faites correctement, le client est donc roi mais il y a une certaine limite à cette royauté, comme celle de menacer au moindre souci produit d’alerter 60 Millions de Consommateurs, UFC Que Choisir, La DGCCRF et j’en passe…. Pauvre consommateur procédurier pour bien souvent PEANUTS* (*des cacahuètes).

► Vous voulez une idée, et bien voici, attention, ça décape et surtout d’un point de vue de chef d’entreprise c’est hallucinant: (au passage chapeau pour la patience et le tact de la community manager de cette page de grande enseigne)

** Personnellement je n’ai même pas eu envie de lire le début de son histoire datant comme cet internaute le prétend: Janvier, tout ce que j’ai retenu est de suite l’apppel à UFC et la menace qui le délecte de voir cette enseigne « finie » ** (je pars vomir et reviens finir cet article)

5/ Concernant la génération de trafic: comme je l’ai dit j’adhère mais le souci est que ce fameux trafic n’est pas du trafic transformé qui génère du CA, donc au pire il sert à faire remonter votre site dans les moteurs de recherche dont le tout puissant Google.

INSTAGRAM et PINTEREST: Quand le consommACTEUR va trop loin #2

La suite au prochain article.

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